- Olivier DOLLINGER,
- Marcel Duchamp
Olivier Dollinger / Circle stories / solo show / Paris
14.09.2012 - 09.11.2012 Vernissage 14.09.2012
Circle Stories
14.09 - 03.11.2012
Prolongation jusqu'au 9 novembre 18h
Pour donner au pape Benoit XII la preuve de son plus extraordinaire talent, Giotto dessina à main levée un cercle parfait. Aussitôt conquis, le souverain pontife lui permit de voyager dans Rome et d'y réaliser de somptueux ouvrages. Autre technique du lasso lancé pour attraper sa proie, la chasse en carrousel des dauphins consiste à resserrer progressivement le cercle autour des bancs ennemis avant de les engloutir. Le cercle a toujours été un objet de séduction, de captation et de pouvoir.
Quand un artiste a alors l'idée de sonder son potentiel narratif en faisant se rencontrer la gymnastique rythmique et un rotorelief de Marcel Duchamp, cela aboutit naturellement à une exposition qui se joue en boucle, donne le tournis, et, à la faveur des détours empruntés, ouvre des brèches. Qu'il choisisse de traverser la danse serpentine des frères Lumière, l'Enfer de Dante, la tour de Tatline, un opéra de Wagner ou encore le dernier tour de piste d'Ayrton Senna, Olivier Dollinger fait du cercle l'élément raccord de son exposition, dont il énonce l'histoire subjective. Le motif du cercle, perçu dans sa puissance de rayonnement à travers les siècles et les disciplines, devient prétexte à l'élaboration d'un conte qui croise des histoires personnelles et politiques et s'autorise des rapprochements incongrus.
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Mathilde Villeneuve
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To demonstrate his extraordinary talent to Pope Benedict XII, Giotto drew a perfect circle free hand. Immediately won over, the pontiff permitted him to travel around Rome and to create beautiful works. Another technique of the lasso thrown to capture prey, the hunt using purse seine nets for dolphins consists in gradually tightening the circle around enemy schools of fish before engulfing them. The circle has always been an object of seduction, capture and power.
When an artist then thought of probing its narrative potential by bringing together rhythmic gymnastics and Marcel Duchamp's rotorelief, the result was naturally an exhibition that is plays out in a loop, creates dizziness and through detours taken opens breaches. Whether he chooses to cross the serpentine dance of the Lumière brothers, Dante's Inferno, Tatlin's tower, a Wagnerian opera or Ayrton Senna's last lap, Olivier Dollinger makes the circle the linking element of his exhibition, whose subjective history he sets out. The motif of the circle, perceived in its power of influence through centuries and disciplines, becomes a pretext for creating a tale that crosses personal and political histories and allows itself incongruous connections.
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Mathilde Villeneuve